Quelle est la bière la plus forte du monde ?
Normalement, une bière est très simple : eau, malt d’orge, houblon. Si vous regardez une étiquette et lisez le sirop de glucose, antioxydant ou colorants, allez-y. Vous vous empoisonnerez tranquillement et doucement. Ces bières qui n’ont que le nom sont bien sûr principalement dans des boîtes métalliques.
Le Maximator d’Amsterdam (11,6% d’alcool)
Cette boisson extraterrestre nous vient des Pays-Bas et elle est à la racine de nombreux maux. Tout le monde est passé sans vraiment savoir ce qui les attendait. Il faut dire qu’avec son goût framboisé et son nom Transformers, la Maximator est comme une bière musclée, avec la gueule de bois parfaite.
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Belzébuth (13%)
Ici, le piège se ferme sur vous depuis l’étiquette. Avec un tel nom, vous êtes prévenu, mais vous voulez toujours le goûter. Le problème est que le satanisme n’est pas donné à tout le monde et vous vous retrouverez bientôt à se ruer entre 2 voitures ou à vomir dans un bus
Bavière 8,6 (8,6 %)
Une bière menteuse. En plus, vous pouvez lire : eau minérale pure, houblon, malt d’orge. Ce qui n’explique en rien ce petit arrière-goût de l’inconnu et de la fin du monde. Donc il doit y avoir quelque chose de plus, quelque chose de pas très clair. Vous le trouverez partout, de l’épicerie du quartier au supermarché. Un vrai fléau. Alors c’est à ton foie d’écrire l’histoire.
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Rinçage de porc (8,5%)
Une bière belge, avec le logo d’un cochon qui boit, a priori, bon, pourquoi pas. Et puis il a l’air sympa comme ça, mais ne vous laissez pas berner par son look gentil. La Rince-Pig est dévoilée sur le long terme, surtout avec sa gueule de bois pâteuse et épaisse comme l’accent Flandre.
Cronenbourg 7,2 (7,2 %)
Le Kro 7.2 est une variante de la célèbre Kronenburg, mais à 7,2%. Nous commençons le premier avec enthousiasme même si nous avons des difficultés sentir les notes de fruits rouges. Et puis très rapidement nous réalisons que le Kro à 7.2 est un serpent sinueux qui ronge doucement votre bouche sans le remarquer. Pourtant, il est marqué sur lui « contient des sulfites ». On aurait dû se méfier.
Atlas (7,2%)
Si vous êtes sobre, les mots « combinaison de plusieurs ingrédients européens » et « goût intense » devraient mettre la puce dans votre oreille. Mais si vous avez le malheur de boire d’abord et de lire après, vous êtes foutu. L’Atlas est la bière brodo néerlandaise par excellence.
La trappe quadruple (10%)
Une bonne bière trappiste, et la seule brassée aux Pays-Bas, la Quadruple a une amertume qui va effrayer les moins audacieux. Ceux qui séjournent apprécieront cette bière forte et fruitée. Ne vous laissez pas berner par ses notes de fruits rouges, un excès est venu rapidement et la barre dans le crâne peut s’avérer fruité aussi.
Pêche Mel Bush (8,5%)
A l’origine, cette bière est un mélange de 2 bières, la Bush Ambrée, très forte, et la pêche gueuze, très fruitée. C’est doux, c’est doux, et vous le buvez sans prêter attention à ses 8,5%. Gueule de bois de fer dans un gant de velours, le Mel Bush est piégé, dans le bon sens du terme.
Le Kasteel Triple (11%)
La Kasteel Triple est encore plus trappe que sa comparée brune (aussi 11%) car elle a la particularité d’être fruitée et sucrée. Nous buvons cette liqueur belge comme du lactosérum et nous nous retrouvons nus dans une rue piétonne criant « INTERNEEEET INTERNEEEET » sans vraiment savoir pourquoi.
Le Faxe (10%)
merci Coco Les Danois sont les rois de Binouze. Dans son format d’un litre, cette blonde vous tiendra compagnie pendant au moins trente procès-verbal
La Celtika (8,8%)
remercie Alill Médaillé d’or au Mondial de la Bière à Strasbourg, les Bretons savent gérer la fermentation.